Michel Lhotellier est une figure emblématique de Bosc-le-Hard. L'ancien employé de Renault Cléon est notamment président de l'association des anciens combattants.
Michel Lhotellier, 79 ans, réside à Bosc-le-Hard (Seine-Maritime) depuis l’an 2000. Engagé dans le tissu associatif local, il fait désormais partie des figures reconnues dans la commune.
Un ancien combattant
Né en juin 1941, Michel Lhotellier a quitté le domicile familial de la Manche à 14 ans :
Je suis devenu employé agricole ».
Le 1er mars 1960, il est appelé sous les drapeaux. Après un stage de formation militaire de 4 mois, il est débarqué à Bougie, en Algérie. Là-bas, « je travaille pour l’état-major ». Il y est rapidement devenu « ordonnance du colonel ».
Il est finalement libéré de son service militaire en décembre 1962, après 18 mois dans le pays.
Après l’épisode algérien, il a entamé une formation en horticulture à Oissel. Mais il a rapidement décidé de changer de branche pour la fonderie :
J’ai rejoint Renault Cléon le 1er février 1966 ».
Ce n’est que 32 ans plus tard, « dont 25 ans de nuit », qu’il a pris sa retraite.
Il était alors président de l’association des anciens combattants à Oissel, après avoir commencé comme porte-drapeau dans les années 1970.
Engagement dans le tissu associatif
Deux ans après sa retraite, en 2000, Michel Lhotellier s’installe à Bosc-le-Hard « pour se rapprocher de la famille ».
À peine arrivé, il contacte l’association des anciens combattants. En 2001, lors d’une réunion de l’association, le président démissionne. Naturellement, « c’est moi qui ai pris sa place », étant donné son expérience. Forte de ses 80 adhérents, son association perdure en participant aux fêtes patriotiques et en organisant divers événements qui animent la vie de la commune.
Il participe aussi aux réunions de l’UNC (Union Nationale des Combattants), à Rouen et est secrétaire de l’association cantonale des anciens combattants, qui se réunit régulièrement pour discuter des problèmes rencontrés par les anciens combattants.
En parallèle, il répond à une annonce pour s’engager dans la banque alimentaire, en 2001. Son action a été accueillie « avec plaisir ». Il a fait sa première collecte en avril 2001. En 2002, « on m’a demandé de rentrer au bureau. J’y suis toujours ».
Quand on lui demande s’il a l’intention de devenir conseiller municipal la réponse est franche :
Ah non, jamais. »
Un engagé qui a « toujours refusé les médailles », sauf celles des anciens combattants, les seules qui ont véritablement de la valeur à ses yeux.
August 07, 2020 at 02:53PM
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Bosc-le-Hard : Michel Lhotellier, une figure du tissu associatif local - actu.fr
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Tissu
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